Sur cette comparée 3 : Munich Helles
Par la chaleur des dernières semaines, il était de mise de faire une comparée rafraichissante!
Mon amie m'a servie quatre Munich Helles. La dégustation s'est effectuée à l'aveugle. C'est-à-dire que, dans ce cas de figure, bien que connaissant les quatre bières en présence, je ne connaissais pas l'ordre dans lequel je les buvais, ce qui permet de réduire les a priori que l'on peut avoir sur celles-ci et les juger pour elles-mêmes et non en fonction de nos attentes. L'exercice est toujours plaisant et enrichissant!
On m'a d'abord ouvert la Grand-Bois, une Lager de course avec un rayon de miel dans ses céréales douces. Une mie de pain dans une effervescence moelleuse. On la boit sans soif et le verre disparaît en criant « hallertau ».
La Montréal Hell de l'Amère à boire est, incidemment, plus amère que la précédente. Les céréales et la finale sont plus sèches, on se situe plus près de la croûte de pain et les houblons nobles font le reste du travail. Pareillement, chaque gorgée amène à la suivante.
Détonnant des autres, la Vrooden Biergarten présente des esters de banane et de gomme balloune au nez. En bouche on demeure tout de même et heureusement sur les céréales avec une touche d'Honeycomb et une bonne buvabilité.
La Munich Helles de MaBrasserie n'est pas en reste avec son petit côté herbacé, sa facilité à boire accentuée par un côté presque aqueux et sa sécheresse par rapport aux autres.
Même pour un style classique, bien connu des brasseurs, chaque bière se distingue à sa manière, chacune a sa touche à elle. J'avais deviné les deux dernières et inversé les deux premières, mais l'objectif d'être plus objectif demeure intact et c'est là l'avantage d'une dégustation à l'aveugle.
Santé!