La première est plus foncée que la deuxième avec son brun noisette et ses reflets rubis. Au nez, le chocolat domine la première et la mélasse la deuxième.
On aurait pu confondre la Hopfenstark avec une galette à la mélasse avec une cuillère de miel zigzagant dessus. Entre la céréales ronde, complexe, entière, et le côté miellé, on trouvait un côté Sugar Crisp de luxe. L'ensemble peut étonner pour le style auquel on est habitué en Amérique du Nord mais la dose de réconfort qu'il procure est universel.
La Cosaque développait ses arômes plutôt vers le chocolat 50 %, décadent, sucré, mais dont on ressent toujours bien le cacao. On sentait la torréfaction et le malt rôti travailler la bière au nez et en bouche. L'équilibre était exemplaire et toutes les pièces parfaitement emboitées.
Ce sont deux superbes bières dans deux sphères de saveurs différentes. Je vous recommande la comparaison, un petit soir de fin de semaine!